Surveillez les offres et inscrivez-vous aux alertes d’emplois. » À ce sujet, Julie se remémore une mère qui lui a avoué récemment qu’elle redécouvrait le territoire dans les yeux de son fils de trois ans, lequel lui demande souvent de venir marcher au parc le week-end. Le 18 mai 1453, le parlement rend son arrêt définitif, condamnant le prêtre et ses acolytes à restituer les biens de Geoffroy Le Ferron, à faire amende honorable au roi et au trésorier de France, au paiement d'une amende ainsi qu'au bannissement perpétuel et à la confiscation de leurs biens[508]. Auparavant horticultrice-paysagiste à son compte, Josée a décidé de poser sa candidature pour un poste à la Sépaq afin de se doter d’une meilleure stabilité d’emploi et d’un environnement de travail motivant. Or, parallèlement à la lutte menée contre les Anglo-Bourguignons, Georges de la Trémoille poursuit sa « guerre privée[168] » contre le connétable Arthur de Richemont soutenu par la maison d'Anjou. Le personnage du « mareschal de Rais » y est dépeint comme un fidèle compagnon d'armes de Jeanne d'Arc mais il ne tient pas un rôle prépondérant et ne se distingue pas particulièrement des autres capitaines entourant l'héroïne[414],[585],[416]. À l’unanimité, ces personnes se sentent choyées de faire partie d’une grande famille, sachant qu’elles peuvent toujours compter l’une sur l’autre, peu importe leur métier. Le commandant de la garnison, un capitaine anglais dénommé William Blackburn[233], est tué ou fait prisonnier[n 43]. Elle leur fait voir la beauté qu’ils n’ont pas encore perçue. Effrayé, le clerc tonsuré s'exécute en emboîtant le pas du marquis Lenano de Ceva, capitaine piémontais au service de Gilles. Réédition amputée de l'étude de Jean Pesez : Réédition augmentée d'une édition critique des actes en latin du procès, établie par le. Aujourd'hui encore, au pays de Retz, on désigne toujours Gilles de Rais par l'appellation de « Barbe Bleue » : le château de Tiffauges, où Gilles commit ses crimes et où il fut arrêté, est communément appelé « château de Barbe Bleue »[528],[529]. PHIL CABOTINE en vente dans votre boutique Fils et laines classiques. Bien que Bueil soit un parent par alliance de Rais et La Trémoille[n 57] ainsi qu'un ancien compagnon d'armes[n 58], il demeure un allié des maisons d'Anjou et d'Amboise, ennemies du grand chambellan[358]. Le 15 septembre 1440, le baron est arrêté en son château de Machecoul par Jean Labbé, capitaine d'armes au service du duc de Bretagne[446],[n 73]. Toutefois, un passage du texte latin lui pose problème : « Je n'ai jamais rencontré ça dans aucun interrogatoire inquisitorial que je connaisse. Parallèlement à la redistribution des cartes à la cour de Charles VII, les Anglais menacent de nouveau les frontières du duché d'Anjou dans la continuité de leur conquête du comté du Maine[n 35]. 31 Janvier : Ste Marcelle Compte bien … Le jour dit, Malestroit et Blouyn ajournent la comparution de Gilles de Rais au surlendemain. Maintenant, je suis à l’aise et plus confiante! Phildar, spécialiste de la maille depuis 1903. », Michel Fleury, membre de la Société d'études et de recherches historiques sur le pays de Retz, ne doit pas être confondu avec son homonyme, « Quant à la composition de la « Cour » [...], elle était édifiante : évidemment pas un seul spécialiste de l'histoire du Moyen Âge, uniquement quelques amis comparses. Gilles de Rais voit le jour « en une chambre appelée la Tour Noire » au château de Champtocé[n 7],[46], à une date inconnue. Le convoi s'ébranle le 27 avril, longeant la Loire sur la rive gauche[296]. Le personnel de la boulangerie l'Epi d'or. Paru la même année que le « procès de révision », Plaidoyer pour Gilles de Rais (octobre 1992) est un ouvrage de Jean-Pierre Bayard, auteur spécialisé dans l'ésotérisme, le rosicrucianisme, les sociétés secrètes et la franc-maçonnerie. Depuis la fin de la guerre de Succession de Bretagne en 1365, les princes issus de la maison de Montfort — Jean IV de Bretagne puis son fils et successeur Jean V — règnent comme ducs de Bretagne. En 1365, la maison de Montfort obtient finalement la couronne ducale lorsque le premier traité de Guérande établit Jean de Monfort comme duc sous le nom de Jean IV de Bretagne. ». Après la chute de cette ville en août 1434, le roi Charles VII convoque son maréchal et menace de lui retirer sa charge[n 63]. Il n’y a pas de problèmes, juste des solutions! En effet, le sort des armes est favorable à la maison de Montfort, les places bretonnes des Penthièvre tombant l'une après l'autre. ». Ainsi, selon Jean de Raigniac, président de la Société des écrivains de Vendée, le « procès de révision » tenu en 1992 aurait été une « farce monumentale (...) mont[ée] avec des comparses de haute volée », mystification dont Prouteau se serait amusé encore plusieurs années après les faits. », Après avoir obtenu une attestation d’études collégiales en écotourisme en Gaspésie, Julie s’est formée comme naturaliste de manière autodidacte. Par des tours de prestidigitateur, le jeune clerc italien parvient à valoriser ses soi-disant talents d'alchimiste auprès du duc René, qui le nomme capitaine du château de La Roche-sur-Yon[498]. Gilles de Rais a inspiré plusieurs œuvres. « J’ai une personnalité pour ça, car je suis positive. Les 24 et 25 avril 1404, Jean de Craon et Guy de Laval constituent à cet effet des procureurs chargés de soumettre leur convention à la cour souveraine de justice[36], qui homologue l'accord le 2 mai 1404. Pour ce faire, le duc octroie notamment au connétable la terre de Bourgneuf-en-Retz, bien de Gilles de Rais[447],[448]. Les Laval comptent parmi leurs ancêtres, par alliance, les barons de Retz[39] — « doyens des barons du duché de Bretagne[41] » —, ainsi que la prestigieuse maison de Montmorency[n 6], quoique affaiblie provisoirement à cette époque[43]. ». À la première question, on peut répondre que, s'il est un lieu où Gilles put monter ses spectacles, compte tenu de ce que nous savons de ses déplacements et de ses séjours dans la décennie 1430, c'est bien Orléans. ». En réaction, l'évêque de Nantes et le vicaire de l'inquisiteur assignent le promoteur Guillaume Chapeillon et le maréchal de Rais à comparaître le mardi 11 octobre[465]. Je me laisse surprendre par la spontanéité de la nature qui m’entoure. » Michel Fleury insiste sur le fait que le « jury d'honneur », autoproclamé, n'a aucun caractère officiel[n 103]. Or le pendant théâtral de Gilles de Rais ne tient qu'un rôle « mineur[413] » si l'on jauge la faible quantité des répliques du personnage au regard des 20 538 vers que compte l'œuvre[414],[415],[416]. Quoi qu'il en soit, cet épisode permet en 1905 à Salomon Reinach, premier partisan de l'innocence de Gilles de Rais, de noircir l'évêque Jean de Malestroit en mettant en exergue les accusations de traîtrise et d'anglophilie portées à l'encontre du futur juge du baron[187]. Parmi les acheteurs, on compte les bourgeois d'Angers et « les manieurs d'argent de la cour bretonne », l'évêque-chancelier Jean de Malestroit et Geoffroy Le Ferron, futur trésorier général[424]. Catherine donne à Gilles de Rais une fille unique, Marie de Rais (vers 1433 ou 1434 - 1er novembre 1457)[125], qui se mariera à l'amiral Prigent de Coëtivy puis au maréchal André de Lohéac, et qui succèdera à son père en tant que baronne de Retz. Par conséquent, Jacques Chiffoleau, historien de la religion et des institutions médiévales, estime : « que l'on devrait parler des procès. Le Conseil royal rend finalement un arrêt qui condamne à mort Francesco Prelati et l'écuyer Jacques Chabot[n 86], son principal complice. La guerre civile embrase de nouveau le duché de Bretagne. Son entourage lui confie volontiers la garde d'enfants ou l'invite à déjeuner. Le document mentionne ainsi l'entretien d'une troupe de deux cents hommes à cheval comme l'une des prodigalités du maréchal défunt, sans trop insister sur ce point[48],[213]. Le blanc et le noir, le vice et la vertu ! Mais c’est comme garde-parc qu’il se réalise le plus. D'autres auteurs ont tenté de justifier de cette façon les abus sexuels commis sur les enfants. Découvrez nos portails et portillons aluminium haut de gamme au meilleur prix du web. Témoignage (recueilli en 1461 ou 1462) de l'écuyer Jean, seigneur d'Alencé : « (…) il [Jean d'Alencé] fut en la guerre en la compaignie dudit feu sire de Rays et à aider à prandre les places et forteresees de Rameffort, de Malicorne et Le Lude, qui lors estoient detenues et occupées par les Anglois, anxiens ennemys de ce royaume, « la chronologie des événements militaires des années 1425-1426 est particulièrement floue, Au gré des interprétations de chaque auteur, Ramefort et, « conquises sous le gouvernement de La Trémoille », « une guerre fraîche et joyeuse, une guerre propre, le contraire même de la « sale guerre », une guerre courtoise et chevaleresque. Soucieuse des intérêts de sa maison qui rejoignent, « non sans nuance », ceux de son beau-fils[167],[168], Yolande œuvre depuis 1423 au rapprochement de la France et de la Bretagne, avec l'aide de son vassal Jean de Craon[169],[165]. Puisque des invocations démoniaques visant à accroître le pouvoir et la richesse du maréchal auraient été perpétrées, a fortiori à proximité de Jean V, ces « actes indicibles » menaceraient directement le pouvoir ducal en sus d'offenser gravement le Créateur. Le baron de Rais contribue ainsi à la levée du siège de la ville par les Anglais[302]. Si l'évêque de Nantes engage l'affaire par l'intermédiaire de son juge — l'official — il s'adjoint bientôt le représentant de l'Inquisiteur de France — ce qui transforme la cause et lui donne les traits d'une procédure inquisitoriale typique —, et il est relayé ou doublé par le juge du duc, pour un jugement typiquement séculier, laïc. Tout cela occasionne des frais énormes qui l'obligent, en 1434, à vendre au duc Jean V de Bretagne les places de Mauléon, de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, du Loroux-Bottereau, de Pornic et de Champtocé-sur-Loire. Alliance franco-bretonne par l'entremise de la maison d'Anjou, Alliance avec le grand chambellan La Trémoille et compagnonnage d'armes avec Jeanne d'Arc, Conflit franco-anglais entrecoupé des guerres civiles entre La Trémoille et les alliés de Richemont, Disgrâce de La Trémoille et espacement des engagements militaires, Coup de force de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Rapports avec Jeanne d'Arc et le grand chambellan Georges de La Trémoille, Doutes relatifs à la culpabilité et tentatives de réhabilitation, Littérature et essais consacrés à la réhabilitation de Gilles de Rais, « contribue largement à forger un nouvel état d'esprit moins, « gardien, tuteur, protecteur, défenseur et administrateur légitime », « déchirer les familles au point de rendre irréversible l'étendue des haines », « porte le nom [de Pouzauges] dans le monde. Cependant, l'historien chartiste Matei Cazacu exprime son désaccord avec les interprétations visant à réduire Gilles de Rais au rôle de créature subordonnée à La Trémoille. », Dans une biographie de Gilles de Rais publiée en 1926, l'historien Émile Gabory rappelle la réalité des « meurtres sadiques ou rituels » afin de réfuter un argument en faveur de l'innocence du maréchal. On en trouva également dans les latrines du château de la Suze, dans d'autres lieux, partout où il avait passé[594]. Durant cette première audience, la cour ecclésiastique n'évoque apparemment pas les chefs d'accusation relatifs aux meurtres d'enfants, à l'instar de la cour séculière[458]. Gilles de Rais baron de Retz: Gilles de Laval, sire de Rais. Arrêté ultérieurement par le dauphin Louis pour faits de pillage en pays angevin et poitevin, le Gascon s'évade de prison afin d'échapper au gibet puis sollicite sa grâce auprès du roi Charles VII[577]. ». Sa naissance a été située de manière variable entre 1396 et 1407, et plus fréquemment vers la fin de l'année 1404. » Sur la base de ce passage succinct, le philosophe a été présenté par certains partisans de l'innocence de Gilles comme leur plus fameux précurseur[587],[588]. En 1432, Jean de Bueil, capitaine de Charles d'Anjou, parvient à vaincre le mercenaire espagnol ; en retour, ce dernier ravage les terres tourangelles de Bueil[347],[348]. Cependant, le baron de Rais tente derechef de se réapproprier le château, cette fois pour le revendre à son cousin, le sire de Vieillevigne. Entre autres concessions, Charles VII écarte de son Conseil ses fidèles accusés d'implication dans le meurtre de Montereau en 1419 et le complot des Penthièvre en 1420[165]. En proposant leur candidature à la Sépaq, certains ont vu l’occasion de se forger une vie plus riche de sens et de contribuer à une mission collective d’envergure. Le duc breton condamne son vassal à rendre la place forte à Jean Le Ferron sous peine d'avoir à payer une amende de 50 000 écus d'or[435]. L'essayiste Michel Meurger remarque que « le Gilles de Rais judiciaire, homme sans visage, insaisissable à la psychologie historique, acquiert un corps et un esprit » pour la première fois dans cet ouvrage[533], point de départ du jeu des filiations d'un siècle à l'autre. » Ce tueur en série allemand est également cité par l'écrivain Georges Bataille lors d'une conférence tenue le 24 février 1958 à Fontenay-le-Comte : « Gilles de Rais fut une sorte de boucher de Haarman (sic) mais en grand[544]. Lors des états généraux tenus à Tours en septembre 1433, Charles VII entérine la chute de son ancien grand chambellan. Ces deux serviteurs du sire de Rais affirment que leur maître s'adonnait à l'alchimie en vue de trouver la pierre philosophale[n 76]. Le puîné est dès lors désigné comme René de La Suze, relevant ainsi le nom porté par la branche cadette des Craon[66],[67],[68]. Pour ce faire, il mentionne à titre d'exemple « l'histoire du boucher hanovrien Haarmann qui, l'année dernière, tua vingt-huit jeunes gens (...)[543]. Quoi qu'il en soit, la défaite sanglante des troupes de Charles VII à Verneuil change la donne politique en parachevant le désastre militaire d'Azincourt survenu près de dix ans plus tôt[165]. De telles extrapolations prennent appui sur quelques faits malaisés à déchiffrer. Lors de la reprise du procès le samedi 15 octobre, « un renversement décisif se produit[468] » puisque Gilles reconnaît Malestroit et Blouyn comme ses « juges compétents », avoue avoir « commis et méchamment perpétré les crimes et délits énoncés dans leur juridiction » puis demande en pleurant le pardon de l'évêque, du vice-inquisiteur et des autres ecclésiastiques pour les paroles offensantes tenues à leur encontre, ce que ses juges lui accordent[469]. Toutefois, Jeanne Chabot se ravise en consentant finalement à une dévolution en faveur d'un autre de ses parents, Jean de Craon (vers 1355 – 25 novembre 1432, fils de Pierre), seigneur de La Suze et de Champtocé[30],[31]. Ses chapelains, habillés d'écarlate doublé de menu vair et de petit gris, portent les titres de doyen, de chantre, d'archidiacre, et même d'évêque, et il a de plus député au pape pour obtenir la permission de se faire précéder par un porte-croix. Le « promoteur aux causes de la foi » Guillaume Chapeillon expose oralement les articles de l'accusation, dévoilant l'ensemble des délits et crimes reprochés à Gilles de Rais. La dernière modification de cette page a été faite le 10 mars 2021 à 12:31. Jean de Malestroit et le frère Blouyn rejettent aussitôt son appel, considéré comme « frivole », au motif qu'il n'est pas présenté par écrit. Arrêté le 15 septembre 1440 dans son château de Machecoul, il est conduit dans le duché de Bretagne. Le baron nie « la vérité desdits articles » et conteste qu'il y ait matière à procès, tout en s'affirmant comme « vrai chrétien ». Gilles promet à Siquenville le titre de capitaine du Mans sous réserve que l'écuyer délivre cette ville tenue par les Anglais[n 89]. Par la suite, Prosper Mérimée et Stendhal interprètent également les traditions régionales relatives à Barbe Bleue « comme un souvenir mythifié de Gilles de Rais[526] ». Ces deux derniers attestent aux procès d'octobre 1440 que leur maître leur avait enjoint de retirer d'une tour près du château fort de Machecoul les « ossements desséchés » d'une quarantaine de victimes afin de les faire disparaître avant que René de La Suze et André de Lohéac — respectivement le frère et le cousin du baron de Rais — ne s'emparent de cette forteresse bretonne[603]. La sœur de Girard V, Jeanne Chabot dite « la Sage » († 1407) recueille son héritage[20], que convoite le duc Jean IV de Bretagne[23]. Elle crée des ateliers pour sensibiliser, enseigner et informer les gens, tant sur les aspects naturels que culturels du parc. Ce dernier, bien que doté de troupes fastueuses, apparaît isolé au sein des seigneurs présents — le connétable au premier chef ainsi que Prigent de Coëtivy, Jean de Bueil, Charles d'Anjou et le duc Jean d'Alençon — qui appartiennent majoritairement à la coalition d'ennemis de La Trémoille. Par sa mère, il se rattache à la maison de Craon, riche famille de l'Ouest, et par son père aux Laval[39], l'un des deux plus importants lignages bretons au XVe siècle[40]. Ce dernier est ensuite conduit, le même jour, au château du Bouffay pour entendre le jugement du tribunal séculier présidé par le juge universel de Bretagne, Pierre de L'Hôpital[482]. Longtemps indécis, cet historien se dit convaincu de la culpabilité de Gilles de Rais[514]. Quant à l'abbé Arthur Bourdeaut, il dépeint également le seigneur de Tiffauges comme l'homme du grand chambellan mais sans prêter à l'un et à l'autre cousin des intentions malignes à l'égard de Jeanne d'Arc[282]. En juin 1427, Georges Ier de La Trémoille, seigneur de Sully, devient le grand chambellan du roi Charles VII[165],[199]. Sentant la nécessité d'un commandant unique et incontesté durant le siège, les seigneurs bretons sollicitent les Anglais de libérer un prisonnier de marque : le comte Arthur de Richemont, frère cadet de Jean V de Bretagne. Vous pouvez aussi retrouver l'ensemble des publications en sélectionnant la date de votre choix. Devant le refus de celle-ci, le duc la séquestre et fait occuper militairement les places fortes de la baronnie de Rais[28], dont le château de Machecoul. Au moment de me quitter, Josée me promet un tour de motoneige l’hiver prochain. Probablement déjà en fuite, Gilles de Sillé et Roger de Briqueville ne sont pas appréhendés. Ceci explique que, surtout dans la seconde moitié du, Passant en revue les différents capitaines de, « élévation [de Gilles de Rais] au maréchalat fut l'effet de la faveur, « un véritable panégyrique de l'action militaire de Gilles, Il s'agissait d'un fossé à sec de près de trois mètres de profondeur par endroits, qui renforçait le grand fossé rempli d'eau protégeant l', « Introduction biographique et littéraire », Des années plus tard, en 1451, la cour des comptes d'Angers évoque la responsabilité de Gilles de Rais et de son grand-père Jean de Craon dans ce pillage, « [Gilles de Rais] fist en son temps de grans vaillances, comme d'avoir esté principal de lever les sièges d'Orléans et de Laigny (…), « manière de réquisitoire » à la tonalité véhémente, « (…) de par sa nature même et son but avoué, ce. Élodie Martin ajoute : « Bossard estime, suivant en cela les héritiers, que les factures étaient surestimées, mais des comparaisons demeurent difficilement faisables. « les manieurs d'argent de la cour bretonne », « meurtres d'enfants, de sodomie, d'invocations de démons, d'offense à la Majesté divine et d'hérésie, « en cuivre jaune devant le crucifix au milieu de la nef de l', « le supérieur hiérarchique de toute l'administration judiciaire, y compris celui de Pierre de L'Hôpital, président et juge universel, « procès jumeaux, jumelés, presque mixtes ». Après avoir diligenté une enquête, Hardouin de Bueil marie en grande pompe Gilles et Catherine le 26 juin 1422[n 22] au château de Chalonnes-sur-Loire. Nous avons un très bon souvenir de Mr Carpentier. Le chartiste Jules Quicherat souligne que Perceval de Cagny demeure l'un des chroniqueurs les plus dignes de foi de la geste de la Pucelle mais l'essayiste Georges Bataille tempère l'information en estimant que Jeanne d'Arc, « en un moment qu'elle croit décisif », veut le maréchal près d'elle « ce qui, de toute façon, signifie qu'elle en apprécie la valeur militaire[574]. En revanche, aucun élément positif ne permet de dire que le siège d'Orléans ait suscité une œuvre théâtrale de sa part, rien ne permet de mettre en rapport les mentions du compte de 1435 et l'activité de Gilles[410]. Gilles de Rais est ainsi amené à combattre les Anglais aux côtés de Jeanne d'Arc mais les relations entre ces deux compagnons d'armes demeurent peu connues, faute de sources. La « révision » du procès aboutit à l'acquittement du seigneur de Tiffauges[631] mais l'écrivain Alain Jost souligne que ce jugement ne peut prétendre à une valeur légale, « sa portée [étant] d'ordre moral, symbolique... et médiatique[632],[n 102]. Le livre projeté n'a pas vu le jour. Le 25 avril 1429, la Pucelle se rend dans cette ville pour y trouver prêts un convoi de vivres, d'armes et de munitions ainsi qu'une escorte de plusieurs dizaines d'hommes d'armes et de trait, commandée par Gilles de Rais et Jean de Brosse, maréchal de Boussac. » Du sommet, elle pointe le village où elle a grandi et les cours d’eau où elle allait pêcher. Le 16 mars 1420, le dauphin Charles approuve l'attentat commis par les Penthièvre sur la personne du duc mais il se rétracte le 8 mai 1420 en ordonnant aux frères Olivier de Blois et Jean de L'Aigle de lui remettre Jean V[142],[138]. Nîmes : Alexandre Rossi publie "Chronique d'un procureur de la République" En septembre 1426, le connétable de Richemont échoue derechef face aux Anglais lors d'une escarmouche devant le Mont-Saint-Michel[192]. » Ainsi, Gilles ne ferait que « [suivre] un ordre de départ cautionné par le roi » en abandonnant le siège de Paris, conformément à sa position subalterne[290]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. C'est ensuite son oncle René de La Suze, frère cadet de Gilles de Rais, qui hérite de la baronnie de Retz. Le lendemain matin, le mercredi 26 octobre 1440, après une messe à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes, l'exécution est accomplie en « prairie de Biesse », partie amont de l'île de Grande Biesse[n 81]. Gilles de Rais est alors présent au château de Chinon[263] à l'instar des autres capitaines qui composent l'entourage de Charles VII durant ces temps de guerre[264],[265]. Or les chefs de la maison de Penthièvre — descendants du candidat malheureux à la couronne ducale — fomentent une embuscade qui aboutit à l'emprisonnement du duc Jean V au château de Champtoceaux en février 1420. J’ai donc sorti mon appareil photo, un prétexte pour aller à la rencontre du paysage humain. Toutefois, Jean de Raigniac ajoute qu'« il est légitime de se poser la question sur les motivations réelles du procès de Gilles et sur la validité des pièces, mêmes officielles[653]. J’ai rencontré Philippe en plein sauvetage d’une tortue reptile sur la piste cyclable du parc national d’Oka. Outre la confusion commise par Gilbert Prouteau entre les archives de la Loire-Atlantique et la médiathèque de Nantes, « déforme[r] allègrement les genres et les cas », www.europe1.fr/emissions/Au-coeur-de-l-histoire, « Contrat de mariage entre Gilles Sire de Rais & Dame Beatrix de Rohan », (, « Principaux personnages de l'entourage de Gilles de Rais », dans, Christophe Piel, « Les clientèles, entre sciences sociales et histoire. La première description du sire de Tiffauges, « homme de bon entendement, belle personne et de bonne façon », apparaît tardivement, en 1582, dans l’Histoire de Bretaigne du juriste breton Bertrand d'Argentré[538]. Distinguées des « horreurs », les « actions infâmes » alléguées de manière évasive au début du passage ne concerneraient donc pas les crimes eux-mêmes mais peut-être les pratiques sodomites. Toute la semaine, la Rep’ vous a offert la possibilité d’écrire un message d’amour pour votre bien aimé(e). » Gilles de Rais détient les châtellenies de Machecoul, du Coutumier, Bourgneuf, Princé, Vue, Pornic, Touvois, Saint-Michel-Chef-Chef, Saint-Étienne-de-Mer-Morte, Prigny, la moitié de l'Île de Bouin, une rente sur la forêt de Paimpont, l'hôtel nantais de La Suze et la seigneurie de La Bénate « qui englobe 26 paroisses des Marches (13 de Bretagne et 13 du Poitou) », entre autres[n 25]. Gilles est également qualifié de chambellan de Charles VII bien que les sources ne précisent pas si cette faveur a été accordée avant ou après le sacre royal[324],[325]. BLEYAERT Colette et jean-marie 21-01-2021 Mais il s'agit peut-être d'une confusion commise par le chroniqueur[n 32], doublée d'une calomnie de Richemont visant à masquer ses propres insuffisances martiales[165]. The Bureau (TV Series 2015– ) cast and crew credits, including actors, actresses, directors, writers and more. Le médiéviste Jacques Chiffoleau rappelle que « (…) les accusations lancées contre le maréchal forment en réalité un triptyque obligé dont l'origine est très ancienne et qui unit très étroitement :1º) la rébellion, c'est-à-dire le refus intériorisé de l'ordre légitime ;2º) le pacte avec le diable, qui donne des pouvoirs magiques ;3º) les actes contre nature, [telle] la sodomie[463] ». « Toute petite, bien avant la création du parc, c’était mon terrain de jeu. Un mois plus tard, par lettre datée du 8 avril 1429, signée de sa main et munie de son sceau, le jeune baron noue une alliance avec son cousin Georges Ier de La Trémoille, s'engageant à le servir de toute sa puissance « jusques à mort et à vie, envers tous et contre tous seigneurs et autres, sans nul excepté[n 44]…, dans la bonne grâce et amour du roi[267],[268],[269]. Cependant, une telle minimisation du rôle politique et militaire du maréchal est vivement contestée par l'historien chartiste Matei Cazacu[291]. Peu après, deux officiers de René d'Anjou essayent derechef d'obtenir de Francesco Prelati qu'il leur livre Geoffroy Le Ferron.