ce qu'il faut de nuit télérama
Un truc de film, un truc pour les autres. Trop pour elle. « Vous serez ingénieurs à la SNCF. Programme, critiques, sélections : l'avis de Télérama sur les films, séries, documentaires et magazines, de plus de 300 chaînes de la TNT, du câble et du satellite. Déjà lauréat du prix Stanislas pour ce premier roman, Laurent Petitmangin signe un bijou bouleversant sur les émotions et les certitudes ébranlées d’un père. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Charge d’homme. Quand la rage ne vous laisse comme option que de mettre l'autre à terre, ou de lui tendre la main.C'est l'amour inconditionnel d'un père qui doit faire face à la haine... C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. Le professeur avait juste haussé les épaules quand je lui avais demandé comment s’étaient passées les dernières heures. Il y a des cons partout, des abrutis qui s’excitent dès qu’ils voient un « 54 » et qui sont capables de te labourer la voiture. Laurent Petitmangin. La voix d’un père qui élève seul ses deux enfants, en Lorraine, dans un milieu modeste où l’on se tient les coudes et on garde la tête haute en allant voir l’équipe locale de foot. Un roman tout en pudeur et en retenue aux formidables éditions de la Manufacture de livres. Elle s’était contentée de nous regarder, le peu de temps où elle était consciente. Qu’il pleuve, qu’il gèle. Un père qui résiste aux vents contraitres. Premier roman de Laurent Petitmangin, Ce qu'il faut de nuit dénoue les liens d'amour entre un père et un fils qui semblent ne plus se connaître, entre deux frères qui s'aiment et s'admirent mais ne savent pas se le dire, entre trois hommes unis pour toujours malgré les orages et les tempêtes. L'histoire de trois hommes, une histoire sur le fil, comme ce texte. On se les fait sucer dès qu’ils brillent un peu. Plus capable de m’asseoir à côté de lui, quand il était en larmes sur son lit, plus capable de lui mentir, de lui dire que cela allait bien se passer pour la moman, qu’elle allait revenir. Une histoire d'amour, de famille. Comme les dernières recommandations. « La Lorraine est industrielle et elle le restera. Un roman sans fioriture pour dire l'amour d’un père pour ses enfants et qui va vous bouleverser. Un texte d’une finesse et d’une sensibilité rares, qui dit l’imperceptible avec les mots d’un monde qui vacille. On lui en aurait donné vingt, trente de plus. Il regardait les terrassiers s’activer sur la tombe de la moman, pour terminer avant la nuit. « Ce qu’il faut de la nuit » est d’abord un grand récit sur la paternité. Le finaliste en titre Dominic Thiem, dans un jour sans, a sombré face à Grigor Dimitrov. de Cultura ainsi que des sélections de rentrée de la Fnac, de Decitre et du Furet du Nord. On sait ce qu’on vaut et on sait s’en contenter. Langue :Français . C'est un premier roman qui est rempli de beauté, tout simplement bouleversant ! Ce qu'il faut de nuit raconte l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. cette présentation du roman destinée aux professionnels avec quelques mots de présentation de l'auteur. Un portrait de père extrêmement touchant ! Taille : 144 Ko. Vue directe sur la seule publicité du terrain, le kebab qui fait tout, pizza, tacos, l’américain, steak-frites dans une demi-baguette, ou le Stein, saucisse blanche-frites, toujours dans une demi-baguette. Voyant que nos cigarettes s’enchaînaient, il avait fini par s’asseoir sur le banc de pierre en haut du cimetière. ISBN: 9782358876797 . Il dit avec une infinie justesse la violence que c’est pour un père de ne plus reconnaître son fils. Des retraités, la Lucienne qui vient comme elle venait du temps de son mari, avec un gâteau qu’elle découpe gentiment. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. Prenez votre agenda et le 20 août prochain ; réservez une plage horaire pour vous précipiter chez votre libraire. Quarante embauches d’un coup. Fus l’aimait bien. Une très belle et poignante émotion nous étreint à la lecture de ce premier roman. Happé d'un bout à l'autre par une écriture incisive, vive comme un match de boxe. La Manufacture du livre, avec ce premier roman qui prend aux tripes et qu'il est impossible de refermer une fois entamé, publie un incontournable de cette rentrée littéraire. Attentifs aux conseils de la maîtresse. De sa mère qui pouvait à peine quitter le lit. Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Ce Qu'il Faut De Nuit. Qu’est- ce qu’on ferait dimanche ? Je m’étais dit que ça marquerait le coup de passer à l’église. Un premier roman comme un coup de poing. Si cette histoire bouleverse à ce point, c’est parce que Laurent Petitmangin a trouvé le style juste pour la raconter. Revenir entier. Presque un terrain de riches. Une vingtaine de gamins qui étaient arrivés en mars-avril avec les parents tout juste embauchés et qui avaient réamorcé une classe supplémentaire de cours élémentaire et une de cours moyen dès la rentrée suivante. De quoi avais-je eu peur ? Je n’y croyais pas à ce cancer, elle non plus, je crois. Gillou était déjà rentré avec le Jacky. Toujours pudique, Ce qu’il faut de nuit prend aux tripes. Ce qu’il faut de nuit bruit de thèmes universels, de la perte des repères sociaux aux conflits générationnels. Suffisamment vicieux quand même pour lui mettre un petit coup. | Charybde 27 : le Blog - 3 janvier 2021. “Je pense que ça a été une belle vie. Ils choississent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. À cinq heures, quand j’ai le courage, je vais à la section. critique, avis sur Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin . Même pas capable d’arrêter de fumer. ». Ce qu’il faut de nuit fait partie des romans dont j'ai tellement entendu parler qu’il me semble les avoir déjà lus et mon attente s’en est trouvée changée, comprenez qu’elle s’est aiguisée. Les petits défauts dans la trame à force de les faire bouillir et de les passer à la Javel. De l'amour et du silence dans ce premier roman, et c'est bouleversant. À ne pas aller en cours. Je ne l’attends pas, il arrive qu’on a déjà presque fini de dîner avec son frère. Les autres diront une vie de merde, une vie de drame et de douleur, moi je dis, une belle vie.". Comme moi, il a dû parfois souhaiter de ne pas y aller à Bon- Secours, qu’il y ait un dimanche normal, ou au contraire quelque chose de bien exceptionnel qui nous aurait empêchés de faire la route, mais ça n’arrivait jamais, on n’avait rien de mieux, rien de plus urgent à faire, alors on allait voir la moman à l’hôpital. Pas le Jérémy. Décrite avec justesse, la relation du … La petite cahute qui sert aux apéros et à la remise du matériel a été repeinte l’année dernière. Qui finiront par partir. Ce qu'il faut de nuit a déjà rencontré un fort succès ce qui lui a valu l'attribution plusieurs prix : Le Prix Fémina des Lycéens, Le Grand Prix du Premier Roman, le prix Stanislas 2020, le prix Feuille d'or des Medias 2020, le Prix du Barreau de Marseille ainsi que le prix Georges Brassens 2020. Titre : Ce qu'il faut de nuit. Une leçon de vie dont il faut prendre acte. C’est mon dimanche matin. Date de sortie : Août 2020 . » Une belle blonde qui faisait son métier proprement avec les mots d’espoir qui vont bien. Le club ne sait pas les retenir. Pas une fois, il n’eut à aller voir le Jacky. – T’es mon petit frère, t’inquiète, je te revaudrai ça. Une voix paternelle bouleversante et désespérée. Ce n’est pas donné à tout le monde. Texte puissant sur la petite vie des petites gens, sur le hasard malheureux et sur l'amour taiseux mais teigneux, ce roman m'a battue au fer et laissée pantelante. Un trio d'hommes ébranlés dans leurs convictions profondes. On ne parle pas. Les années passent et les enfants grandissent. Fus ne m’avait pas lâché de toute la cérémonie, plein de tristesse, pénétré par cette journée. Beau, résolument, intensément beau. Pour les enfants aussi, c’était mieux, plus correct. On n’allait pas à la messe, mais la moman voulait un petit quelque chose, enfin j’avais imaginé, on n’en avait guère parlé. Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont… Telerama n°3685 Sans jamais dire qu’elle allait s’en sortir. Une écriture sobre et juste. Ce qu'il faut de nuit . Car il fallait bien nourrir mes deux zèbres, tenir bon sans boire jusqu’à ce qu’ils se couchent. Nous publions environ une lettre par mois Si vous êtes un professionnel du livre, vous pouvez recevoir une newsletter spécifique à votre activité : En renseignant votre adresse email, vous acceptez de recevoir nos emails d'informations par courrier électronique et vous prenez connaissance de notre politique de confidentialité. C’est mon tour. Une relation, où tout ce qui se dit compte autant que ce qui est tu, qui vous prend à la gorge, vous écorche et vous remue. Certains, comme le Mohammed, viennent me serrer la main, « inch’Allah on leur met la misère, il est en forme le Fus aujourd’hui ? Je savais que les autres m’attendaient au bistro pour le café et les brioches que j’avais commandés la veille. Deux frères, deux voies. Texte puissant sur la petite vie des petites gens, sur le hasard malheureux et sur l'amour taiseux mais teigneux, ce roman m'a battue au fer et laissée pantelante. Sur ce que nos enfants héritent et parfois subissent. Ce roman est très fort. Un magnifique roman intime et social. Un livre qui vous prend au tripes, une écriture pudique et sobre. Ça fait des années qu’on n’en a pas gagné une. Ce qu'il faut de nuit. Le lecteur se retrouve en apnée. Il s’était excusé d’être arrivé en retard, mais ça roulait mal depuis la sortie de la nationale. L'auteur pose aussi une question fondamentale : peut-on tout supporter au nom de l'amour paternel, au nom de l'amour fraternel ? Un livre fort, d'une finesse inouïe sur des sujets sensibles. Ce dimanche-là, on est tous restés chez nous. Format : epub . Il y a des romans dans lesquels l'auteur nous laisse observer depuis le jardin, de l'autre côté de la fenêtre, dans celui de Laurent Petitmangin on ne reste pas dehors, immédiatement on est invités à entrer, à pénétrer dans la maison peuplée par l'intimité de trois personnages. Ceux-ci grandissent et commencent très tôt à prendre leur destin en main. Elle allait à toutes les réunions de l’école, insistait pour que je pose un jour de congé et que je vienne aussi. Magnifique roman signé Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit brille par la fulgurance d’un style pourtant minimaliste qui sonde les cœurs et les consciences. Tout ce qui lui arrivait m’arrivait.». Article réservé aux abonnés . Il n’y a que notre Gillou qu’on s’arrangeait de laisser parfois aux voisins pour l’après-midi. Il a largué les derniers copains du bon temps. Dans un style un peu brut qui sonne juste, Laurent Petitmangin nous offre là un premier roman qui marque, émeut, bouleverse. Photo : DR. La maison d'édition : La Manufacture de livres: La Manufacture de Livres, éditeur indépendant, regroupe des auteurs français contemporains. La manufacture des livres. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. C’était pas la vraie vie, pas comme ça que sa vie était faite en tout cas. Des phrases courtes, sans fioritures, brossent les décors en quelques mot. Bon-Secours, le dépôt SNCF de Longwy, parfois celui de Montigny, la ligne Aubange – Mont-Saint-Martin, le triage de Woippy, le pavillon, la section et de nouveau Bon-Secours. Faire gaffe aux chutes. Les dernières semaines, quand elle savait que c’était fini, elle n’avait pas fait le tour de sa vie et s’était abstenue de tout conseil. Le terrain est bien éloigné de tout, cadré de peupliers, le parking en contrebas. Jérémy tout court, car il n’est pas du coin et nous reprend à chaque fois avec notre manie de mettre des « le » ou des « la » partout. Juste un « ça s’est bien passé, pas de bêtises ? Un premier roman bouleversant qui vous hante longtemps après que vous l'avez reposé, la gorge nouée. C'est déchirant, sublime et vibrant, ça nous fait battre le cœur et c'est tout ce dont on a besoin. Vous savez, monsieur, votre femme ne s’est jamais réellement révoltée contre sa maladie. N’arrivant plus à y croire. Elle avait inscrit Fus au latin, parce que c’étaient les meilleurs qui faisaient latin, ça servait à bien comprendre la grammaire, c’était de l’organisation, comme les mathématiques. Les rares embellies dont il fallait profiter. Les années passent, et les enfants grandissent. Pas envie qu’elle parte comme ça, si vite. Bluffant.Tout y est, le style, l'histoire, l'émotion. On fait attention à notre voiture quand on la gare près du stade. Edité par la Manufacture de livres. On a nos joueurs préférés, ceux qu’il ne faut pas toucher. Votre abonnement CANAL vous permet de bénéficier des contenus Télérama réservés aux abonnés. Je le regarde jouer tous les dimanches. Au début, il prenait ses devoirs à l’hôpital, puis il a fait comme moi, il s’est juste assis près du lit, il a regardé le lit, sa mère dans le lit, mais surtout le lit, les draps, comment ils étaient agencés. Sur ce que l'on porte, volontairement ou malgré soi. Un grand livre, essentiel en cette rentrée, une réussite impressionnante. Bouleversante, l’écriture parle avec énormément de pudeur des sentiments familiaux. Juste nous observer, sans même nous sourire. Un récit à la fois touchant et tragique sur la transmission des valeurs familiales. «Ce qu’il faut de nuit», un jeune mec plus ultra. Justesse du ton, personnages plus vrais que nature, peinture sociale affutée; un premier roman impressionant. On ira à Bon-Secours dimanche ». Nous discutions de tout et de rien. Il ne nous connaissait pas trop. Les derniers jours de sa mère. Elle râlait un peu auprès de Fus en disant qu’il aurait dû prévenir, qu’elle aurait fait la pâte plus tôt, la veille, que ç’aurait été bien meilleur, mais elle finissait par les faire ses beignets, croustillants, glacés de sucre. Ce qu’il faut retenir de la nuit. Il avait des excuses toutes trouvées. Un moment qui ne m’apporte rien d’autre que d’être là, qui ne résout rien, rien du tout. Plus besoin de déplier les tables comme on le faisait vingt ans avant. Ça devenait n’importe quoi, les gars ne travaillaient plus et attendaient juste qu’on sorte les bouteilles. Vers 20-25 ans, on peut mettre un soin hydratant de nuit pour réparer les dégâts du soleil. Quand l'inimaginable surgit, sans prévenir, c'est souvent une question de rencontres, bonnes ou mauvaises, et les mauvais hasards ne pardonnent pas. Les peaux jeunes sujettes à l'acné peuvent mettre un soin à base de fruits pour purifier la peau. Ce qu'il faut de nuit Fus s'arrache sur le terrain. L'amour d'un père, l'amitié et la solidarité traversent l'histoire de ces vies beaucoup trop silencieuses. Même le curé avait eu du mal. Seul narrateur le père s’exprime à la première personne tout au long, nous entraînant dans un voyage intérieur mêlé de doutes et de culpabilité, entrelacs des « on fait comme on peut, quand on est parent ! Sur le coup des huit heures, après le service du souper, on sortait soulagés d’y être allés. Editeur: Manufacture de livre éditions (août 2020) Collection: LITTERATURE. Ses carnets étaient moins bons, mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? Avant de l'avoir lu. Même quand Gillou n’arrivait pas à dormir, qu’il avait peur, qu’il voulait sa mère. Il a vingt-trois ans, Jérémy, un an de moins que Fus. Si à la fin du chapitre vous n'avez pas le coeur brisé, c'est que vous n'en avez pas ! Faire gaffe aux courts-jus. Comme si le gamin ne passait pas ses dimanches à Bon-Secours. La pelouse est belle depuis plusieurs saisons sans qu’on sache pourquoi. J’aurais quand même dû le pousser. Inespéré. parce que c'est un grand texte. On lit ce livre la boule au ventre et on le referme plein d'empathie et la gorge serrée. Il le fait bien, sans trop démonter l’adversaire. Et chaque fois, Laurent Petitmangin trouve le mot juste. Un récit d'une grande force, beau et implacable. Pourtant trois ans d’hôpital, de chimio, trois ans de rayons. Qui sait dire en une page la merde qui noie nos mines et nos vies. ». Un beau roman réaliste qui nous conte l'amour paternel sans aller dans la démesure mais en gardant une profonde sincérité et une grande sensibilité. Latin et allemand. Peut-on pardonner à son enfant lorsque celui-ci s'éloigne des valeurs qu'on lui a transmises, jusqu'à commettre le pire ? Pas toujours. En revanche, dès qu'il y a un souci, il faut agir en fonction de la nature du problème. Quand je regarde Fus jouer, je me dis qu’il n’y a pas d’autre vie, pas de vie sur cette vie. Une fois, je lui avais dit : – Je vais déjà le faire pour moi », qu’elle m’avait répondu. Et pourtant il ne ramenait pas beaucoup de monde chez nous. Souvent quand même. Impossible de ne pas dévorer d’un trait ce court texte déchirant et beau. A l'occasion du Salon "Le Livre sur la Place", Laurent Petitmangin vous présente son ouvrage "Ce qu'il faut de nuit" aux éditions la Manufacture de livres. Ils ont fait comme si de rien n’était. » Fus grand dès ses treize ans. Il faisait ce qu’il fallait. On tracte ce qu’il faut. Un chant pour les pères. Et c’est fulgurant. Toute la région, le préfet, le député, toutes les classes d’école sont venus lui faire des zigouigouis. Le pitch C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Ils attendaient qu’elle se rebiffe, qu’elle dise comme les autres, qu’elle allait lui pourrir la vie à ce cancer, le rentrer dans l’œuf. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de … Dans d’autres circonstances, ç’aurait été l’enfant modèle, vingt fois, cent fois, mille fois récompensé. Parfois le gars se rebiffe, mais Fus est grand, et quand il joue il a un air mauvais. Au sortir du cimetière, un jeune, le fils d’un des gars de la section, m’avait abordé. Coup de cœur de la rentrée ! Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Ce roman fait partie des sélections de plusieurs autres prix Littéraires (Prix Libr'à nous, Prix des Libraires en Seine, Prix du Premier roman de Chambéry, Prix des Lecteurs de Saint-Germain, Prix des Lycéens de la ville de Sceaux, Prix littéraire des lycéens et apprentis de la région Paca, Prix Jeunes Mousquetaires de Nogaro, Prix des Lecteurs de Notre Temps, Prix Hors-Canada, Prix littéraire des étudiants internationaux, Prix Un livre, une commune, Prix Louis Thuillier, Prix de la Maison du livre de Rodez, Prix littéraire On', Prix Étincelles de la Médiathèque de Francheville, le Prix du premier roman de la Literaturhaus Hamburg, Prix des Lecteurs de Pouzauges, Prix Quebec-France, Prix des lecteurs de la Médiathèque de Meudon, Prix La Passerelle 2021, Prix littéraire des étudiants internationaux, Prix des lecteurs de la ville de Paris, Prix des lecteurs de Corse...). Juste capable de leur faire à manger, à lui et à son frère. L'auteur de l'article : ... Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Je ne crois pas que cela serve à grand-chose, mais il y a un jeune qui a le sens de la formule. Attendez-vous à sortir bouleversés de ce roman, sensible et déchirant... Un premier roman étonnant par son style vif, ses phrases courtes et évocatrices. Et encore, je me demande si certains, au fond d’eux-mêmes, n’auraient pas préféré que ça pète un bon coup. À tout compter, tant qu’ils mouillent le maillot, même avec des pieds carrés, ils peuvent bien rester. Il y avait l'avant. Magnifique texte qui m'a ému, on va dire que pour le Goncourt, c'est fait... Un roman entamé ce matin et lu d'un jet. Loin aussi des supporters de l’équipe visiteuse. Jérémy faisait partie de la classe printemps, comme on l’avait appelée alors. Fus s’en était toujours débrouillé. L’amour ne préserve pas de … Loin des bancs, loin du petit groupe des fidèles. Les premières lignes de Ce qu'il faut de nuit, premier roman de Laurent Petitmangin, prévu à La Manufacture des livres le 20 août, nous emmènent sur un terrain de foot où l'on peut voir que "Fus s'arrache sur le terrain". Ce qu'il faut retenir de la nuit à Melbourne : pas de surprise chez les femmes, plus de Français chez les hommes Tout sourire, Serena Williams est en huitièmes de finale. Un moment où il n’y a rien à faire pour moi, un des seuls instants qui me restent avec Fus. » Quand on avait découvert la maladie, elle m’en avait reparlé de l’avenir des enfants, mais c’était au début. En Lorraine, aujourd’hui. » et puis repartent. Il paraît qu'un grand texte est universel, qu'il sait parler à toutes et à tous. Avec un talent de la phrase, où chaque mot porte le poids, l’intensité, la vérité de tout un trouble. Trois ans de merde, sixième-cinquième-quatrième, où il m’a vu totalement impuissant. C’est un récit court et intense, on le dévore la gorge nouée tant chaque phrase sonne juste. Un roman qui saisit et sonne le lecteur, comme une rixe entre deux bandes dont personne ne sort vainqueur. Un premier roman fort et sensible, qui vous emporte. Le temps où les maîtres des petites classes l’aimaient bien. Il y en avait le soir pour le souper et encore un saladier plein pour le lendemain. À piocher. Alors, personne à son enterrement ne m’avait parlé de son courage. « Ce qu’il faut de nuit » est un texte oppressant, au commencement singulier puisqu’il évoque une passion familiale : le foot. août 2018. Suffisamment vicieux quand même pour lui … Quand il y a eu match la veille, je lui lis les notes du journaliste. Petitmangin a l'art de porter sur ses personnages - même vaincus, mêmes coupables - un regard terriblement humain. Il dit avec justesse, ce que signifie être père. Je l’avais laissée dire sans prêter attention, puis elle s’était effondrée assez rapidement dans la souffrance et elle n’était plus revenue dessus. Jérémy et Fus se sont vus jusqu’au collège. Nous étions toujours les premiers, au premier rang, coincés derrière les petits pupitres des enfants. Il parlait à Gillou, le réveillait le lendemain, lui préparait son déjeuner. Ils agissent comme des hommes. Elle a mis du temps cette chaîne à se lancer, peut-être trop de temps. Télérama, le site de référence des programmes TV et de l’actualité du cinéma, des séries, des médias, de la musique, des sorties culturelles... Notre sélection TV, replay, Netflix, Youtube... Laurent Petitmangin et Luis Sepulveda, les choix du libraire du jour, Laurent Petitmangin, auteur de “Ce qu’il faut de nuit” : un cadre d’Air France déploie ses ailes, Rentrée littéraire 2020 : nos coups de cœur cette année sont…. Ce premier roman vibrant retranscrit avec justesse et sensibilité la douleur sourde d'un père qui voit son fils s'éloigner peu à peu. Avec Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin signe un roman social aussi sublime que douloureux. Faire gaffe, crevé comme je l’étais, un peu chlasse parfois, de ne pas faire une connerie. Les années passent, et les enfants grandissent. Ayant perdu toute foi dans une rémission qui ne viendrait plus. Il le fait bien, sans trop démonter l'adversaire. Le deuil de sa mère. Pingback: Les plus belles lectures de Marianne en 2020. Un bon gars, la maison était toujours nickel quand je rentrais le lendemain. Je pense qu’il avait un peu honte. C’est elle qui prenait aussi les photos, alors elle variait les poses, histoire que la page Villerupt – Audun-le-Tiche n’ait pas chaque jour la même gueule. Médecins aussi, mais surtout ingénieurs à la SNCF. Une histoire faite de petits riens, qui font une belle vie. Créé le 25/08/2020. Moi, j’étais avec le jeune, au bout du terrain, là où il y avait encore de la place pour trois pleines travées, un coin bien vert, en surplomb de la vallée, un bel endroit, dommage qu’il soit si près de toute cette mort. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette présentation du roman destinée aux professionnels avec quelques mots de présentation de l'auteur. Ce premier roman de Laurent Petitmangin vaut un bon essai politique. Terrible et enthousiasmant. Roman court, pas un mot de trop, sur la paternité, la confiance, la vie qui coule sans qu’on en tienne les rênes. Et trouvait encore le temps de nettoyer derrière lui. L’écriture gracile, aérienne, est empreinte de tendresse et s’abstient du misérabilisme ambiant. Et puis les découchés à Sarreguemines et à Forbach, m’organiser avec les voisins pour qu’ils gardent un œil sur le Gillou et Fus. Le jour où on avait enfin formé les contremaîtres et les opérateurs, le jour où on avait enfin trouvé le moyen de traiter à peu près correctement le foutu solvant, rien du tout, quelques centilitres par jour qui s’échappaient et qui bloquaient l’accréditation, on était à nouveau en pleine crise, celle des banques, celle qui allait achever la ligne et ses résidus en deux coups les gros. Soulagé quand même. Un roman social tout en subtilité, des personnages complexes et attachants, une tension permanente. Une fiction qui décrit mieux qu’un long discours, ou un essai sociologique, la réalité sociale de certaines petites villes françaises. Un premier roman prometteur ! Pour son entrée en littérature, Laurent Petitmangin frappe juste. Ce qu’il faut de la nuit, de Laurent Petitmangin, 187 p, 16, 90 €, La Manufacture de Livres. » Voilà l’oraison. Une réussite, j'ai adoré, dévoré, pleuré ... merci Laurent Petitmangin ! Une tragédie de l’amour inconditionnel, avec cette phrase, bouleversante : «C’était mon fils. L’usine aurait pu cracher des matières radioactives, je ne pense pas mentir en disant que le village n’en avait rien à faire, qu’on aurait préféré boire une eau de chiottes plutôt que de retarder encore le lancement de cette ligne. Il n’y avait pas eu de débat à la section, on n’était pas encore très écolos à l’époque. Tout donner, douter, accepter de pardonner, et par dessus tout aimer. Villerupt, en Lorraine. Lisez « Ce qu'il faut de nuit » de Laurent Petitmangin disponible chez Rakuten Kobo. Dans « Ce qu’il faut de nuit« , Laurent Petitmangin décrit le monologue d’un père racontant sa paternité qui se complique au fil du temps pour devenir inextricable. Un premier roman remarquable et très émouvant. Valérie Caffier et Lucie Lisant, Librairie Le Divan à Paris, Mandy, Librairie les cordeliers à Romans-sur-Isère, Olivier, Librairie Le Neuf à Saint-Dié-des-Vosges, Laetitia, Librairie Maison de la Presse à Les Herbiers, Lydie Zannini, Librairie du théâtre à Bourg-en-Bresse, Delphine Eledjam-Cambet - Librairie AB de Lunel, Kim, Librairie Ombres Blanches à Toulouse, Antoine, Librairie L'oiseau moqueur à Sucy-en-Brie, Valérie Schopp - Librairie L'Arbre à mots à Rochefort, Aurélie Barlet, Librairie La Pléïade à Cagne-sur-Mer, Yann Leray, Librairie Alpha Bureau à Monistrol-sur-Loire, Matthieu Lartaud, Librairie Decitre à Grenoble, Alain Broutin, Librairie Pages d'encre à Amiens, Gilbert, Librairie Bleu comme une orange à La Talaudière.